Paul Brousse (1844-1912) Biographical Information
Paul Brousse was active in the Jura Federation, a segment of the International Working Men's Association (IWMA), from the northwestern part of Switzerland and the Alscace. He helped edit the Bulletin de la Fèdèration Jurassienne, along with Peter Kropotkin. He was in contact with Gustave Brocher between 1877 and 1880, who became anarchist under Brousse's influence.
"Paul Brousse was then a young doctor, full of mental activity, uproarious, sharp, lively, ready to develop any idea with a geometrical logic to its utmost consequences; powerfull in his criticisms of the state and state organization; finding enough time to edit two papers, in French and in German, to write scores of voluminous letters, to be the soul of a workmen's evening party; constantly active in organizing men, with the subtle mind of a true 'southerner.'"
--from Memoirs of a Revolutionist, Houghton Mifflin Company, Boston and New York, 1st ed., 1899.
From the Daily Bleed: Paul Brousse lives (1844-1912). Member of the anarchist Jura Federation, helping James Guillaume publish its bulletin. Later became a socialist & electoral reformist, even stooping at the international congress in London, August 1886, with Jules Guesde, to vote for the expulsion of the anarchists. Consequently, his name is associated with the Socialist Party, reformism & vote-catching maneuvers.
From: l'éphéméride anarchiste
Le 1er avril 1912, mort de Paul BROUSSE (né le 23 janvier 1844 à Montpellier). Membre de la Fédération Jurassienne, militant anarchiste puis socialiste réformiste.
Après des études de médecine et un séjour à Barcelone, il s'engage dans l'AIT et participe au Congrès de Genève en septembre 1873, y revendiquant l'anarchisme comme seule forme d'organisation possible. Il s'engage dès lors dans la Fédération Jurassienne, participant à la rédaction de son bulletin avec James Guillaume. Le 18 mars 1877, il prend part à Berne à une manifestation à la gloire de la Commune, qui se termine en affrontement avec la police. Il est condamné à un mois de prison. Le 15 avril 1879, suite à un article (qui justifiait les attentats d'Hoedel et de Nobiling) dans "L'Avant-Garde", il est de nouveau condamné à deux mois de prison, puis expulsé de Suisse. Rentré en France en 1880, il s'éloigne des conceptions anarchistes pour militer au sein du ¨Parti Ouvrier" puis, après une scission, à la "Fédération des travailleurs socialistes de France" qui prendra le nom de "Possibilistes".
Au congrès international de Londres, en août 1886, au côtés de Jules Guesde, il votera même l'exclusion des anarchistes... Dès lors, son nom se rattache au Parti Socialiste, au réformisme et à l'électoralisme.
|